Le syndrome de l'imposteur

C’est la grande mode depuis quelques années on en entend parler à toutes les sauces. Tu as peut être juste une vague idée de ce que c’est ou tu ne t’es peut être pas vraiment posée la question. 
Alors déjà on va commencer par les bases:

C’est quoi le syndrome de l'imposteur?

Je ne sais pas si tu connais ce sentiment désagréable de doute permanent qui inflige à ne pas se sentir légitime dans tes propres succès ? Ce syndrome te pousse à attribuer ta réussite à des facteurs externes, comme la chance ou le hasard mais ce n’est jamais grâce à tes qualités. Tu t’attends toujours à être « démasquées » comme si elles étaient un imposteur. 

Ce syndrome est peu connu et peu reconnu.

Albert Einstein a dit: l’estime exagérée dans laquelle on tient mon travail me met parfois mal à l’aise. Il me semble quelquefois être un escorte malgré moi. 

Tu as déjà eu ce sentiment d’hésiter, d’avoir peur, de te croire incapable de réaliser quelque chose alors que tu en as les capacités?

De réaliser quelque chose et de le refaire 1000 fois par ce qu’il n’est jamais assez parfait à tes yeux. De créer quelque chose et de douter sur ton prix, tes compétences? Pourquoi on me payerait pour ça ? Est ce que ça a te parle ? 

Alors sache que les personnes qui sont victimes de ce symptôme on tendance à 

- ne pas accorder d’importance aux compétences qu'elles mettent en œuvre dans la réalisation d'une tache.

- sous estimer leurs qualités ou résultats 

- ne pas se sentir confiante

- expliquer leur succès par des éléments extérieurs 

- rejeter ou s’opposer aux retours positif de la part des autres.


En plus se mêle souvent au syndrome de l’imposteur , le perfectionnisme, la peur du jugement, du regard des autres…et toute la petite troupe bien sympa de ce syndrome et autres sentiments pas très agréable. 

Alors ce syndrome vient d’où ? Ce sont deux psychologues américaines, Rose Clance et Suzanne A.Imes, qui après l’avoir étudié ont révélé en 1978 le « syndrome de l’imposteur ».

Les recherches et descriptions cliniques mettent en avant que si tu souffres de ce symptôme tu as sûrement aussi tendance à te comparer aux autres, avec un fort besoin d’être aimé. Et ça c’est un peu le mal de notre siècle avec les réseaux sociaux et leur filtre toujours plus transformateur et cette course à l’image toujours plus intense. 

Ça peut venir aussi du fait que tu es été impactée par un certains nombre de croyances limitantes et croyances durant ton enfance. (Si ça n’est pas fait tu peux écouter notre épisode 2 sur les croyances limitantes). Nous avons grandi dans un monde où la vie devenait de plus en plus compliqué pour sortir du lot. Les messages qui nous ont été enseignés inconsciemment ou consciemment mais sans penser ou analyser les conséquences portaient sur la performance, l’ambition, la réussite, la comparaison aux autres …À quel moment on est arrivé en classe avec un professeur qui nous dépendait si ca allait? Mais pour de vrai? Tu as déjà vécu ça enfant? Tu as déjà été valorisée pour tes efforts? Pas tes notes? Tes efforts, pas le résultat, le chemin.


Et à l’âge adulte ce syndrome peut arriver dans des grandes étapes de ta vie, dans un environnement très compétitif, avec une forte pression de réussite sociale, ou avec des étapes d’évaluations constantes, des pressions sur la performance plutôt que l’apprentissage, une tendance à diminuer ou dénigrer les réussites ou à l’inverse trop de compliments ou une réussite soudaine. 


Si tu te sens concernée par ce qu’on vient de dire , sache que ce syndrome se repose sur un ensemble de croyances erronées qu’il suffit de remettre en question pour essayer d’atteindre des pensées plus justes et plus favorables à son accomplissement.

Comme pour les croyances limitantes dont on parle dans l’épisode 2 c’est plus facile à dire qu’à faire…je te l’accorde. Mais en être déjà informée c’est chouette car la prochaine fois que ça t’arrive tu pourras l’identifier. Tu pourras te dire ha ok c’est le syndrome machin chose de la nana qui parle dans le podcast. Donc le podcast c’est danse ta vie et moi c’est elodie! Ça rime. 


Comment travailler ce syndrome ?


L’idéal serait de travailler sur son histoire, à l’aide d’un thérapeute, je ne suis pas psy mais tu peux déjà commencer par essayer d’identifier les origines de ce qui a engendré cette faible estime de toi et qui est responsable du sentiment d’imposteur actuel. L’idée étant de restaurer ta légitimité en s’apportant une nouvelle vision de ton parcours et tes réussites.

Contrecarrer ses pensées version karaté mentalisé

Reconnaître que tu es victime du sentiment d’imposteur est un premier pas pour t’aider à le combattre. Lorsqu’on se perçoit de façon négative, on pense que les autres nous voient comme ca. C’est une vision déformée du regard des autres. C’est un cercle vicieux qui n’a de libération que lorsqu’on retrouve son estime de soi.


Lorsque tu te prends en flagrant délit d’avoir des pensées destructrices qui entretiennent ce ressenti, intercepte les et recadre-les en te posant les questions suivantes :

Dois-je être experte du domaine pour prétendre pouvoir faire cette activité ? Les autres m’ont-ils critiqué et rejeté les dernières fois que j’ai commis des erreurs ? Si j’échoue, que sera le pire qui puisse arriver ? Serait-ce aussi terrible que je le crains ? Les autres possèdent-ils les compétences que j’exige de moi-même pour faire une chose similaire ? …



Ce type de questions peuvent aider à prendre du recul pour diminuer la pression qu’exercent les pensées destructrices sur l’instant.


On va faire un exercice on va se créer un dossier spécial syndrome de l’imposteur. 

Chaque fois que tu reçois un compliment ou une reconnaissance par courriel, texto ou autre, note-les ou archive-les dans un dossier spécial. Dès que des pensées destructrices s’imposent dans ta tête, ouvre ce dossier et souviens-toi de quoi tu es capable. Accepte les compliments lorsqu’ils se présentent et surtout ne te compare jamais à une autre.

Albert Einstein disait : « Si vous jugez un poisson à sa capacité de grimper à un arbre, il vivra toute sa vie en croyant qu’il est stupide. »

 

 


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